Résultats et perspectives

SAISONNALITÉ ET DONNÉES FINANCIÈRES TRIMESTRIELLES

Le tableau ci-dessous présente un condensé des données financières des huit trimestres précédents. Ces données trimestrielles ne sont pas auditées, mais ont été établies sur la même base que les états financiers consolidés annuels. Nous abordons dans le présent rapport de gestion les facteurs qui ont fait en sorte que nos résultats ont varié au cours des huit derniers trimestres.

(en milliers de dollars canadiens) Exercice terminé le 31 mars 2015 Exercice terminé le 31 mars 2014
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
Revenus  192 592  138 129  142 971  126 443  184 152  127 568  189 897  266 213
Dépenses  (469 521)  (362 923)  (416 216)  (473 632)  (467 000)  (387 480)  (460 893)  (558 344)
Financement public  247 755  128 177  265 305  394 859  253 982  266 392  230 585  339 939
Résultat avant éléments hors exploitation  (29 174)  (96 617)  (7 940)  47 670  (28 866)  6 480  (40 411)  47 808
Éléments hors exploitation  (4 395)  43 410  1 988  (2 333)  (1 515)  (759)  (286)  (404)
Résultat net de l'exercice en IFRS  (33 569)  (53 207)  (5 952)  45 337  (30 381)  5 721  (40 697)  47 404
Résultat d'exploitation sur une base courante  (7 421)  (55 536)  15 394  66 787  (590)  9 443  (15 841)  53 417

Nos résultats d’exploitation sont assujettis à des fluctuations saisonnières qui ont des retombées importantes d’un trimestre à l’autre.

Historiquement, nos résultats d’exploitation ont suivi un cycle saisonnier, étant généralement plus élevés au troisième et au quatrième trimestres de chaque exercice, car la diffusion de la programmation régulière et des séries éliminatoires du hockey entraîne des revenus et des dépenses supplémentaires. Le contrat de CBC avec la LNH ayant pris fin en juin 2014, nous nous attendons à ce que le caractère saisonnier de nos revenus tienne moins à un facteur particulier et reflète généralement davantage le marché, la conjoncture économique et les habitudes d’écoute, comme cela est le cas pour tous les radiodiffuseurs généralistes. Les revenus du deuxième trimestre de l’exercice sont habituellement les plus faibles en raison de la baisse des cotes d’écoute pendant la saison estivale. Par opposition, ceux du troisième trimestre sont plus élevés, puisque le temps des fêtes est une période où les gens regardent beaucoup plus la télévision et où ils dépensent aussi beaucoup plus.

Revenus publicitaires par trimestre

Revenus publicitaires par trimestre

L’écart favorable entre les revenus des premier et deuxième trimestres de 2014-2015 et ceux des trimestres correspondants de l’exercice précédent s’explique principalement par les revenus publicitaires tirés de notre couverture de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014. À l’inverse, la baisse des revenus des troisième et quatrième trimestres de l’exercice considéré comparativement à ceux de 2013-2014 est surtout attribuable à la comptabilisation des revenus publicitaires associés à la couverture des Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi 2014 dans nos revenus publicitaires de l’exercice précédent, et à la perte des revenus publicitaires liés au hockey dans l’exercice courant, à la suite de la fin de notre contrat avec la LNH.

Shailyn Pierre-Dixon et Aunjanve Ellis sur le tapis rouge pour la première de la série The Book of Negroes à CBC Television

Shailyn Pierre-Dixon et Aunjanve Ellis sur le tapis rouge pour la première de la série The Book of Negroes à CBC Television

Les dépenses d’exploitation ont également tendance à suivre un cycle saisonnier lié à la grille de programmation. Comme nous l’avons indiqué précédemment, les dépenses ont été relativement plus faibles au deuxième trimestre de 2014-2015 et de 2013-2014. Les dépenses d’exploitation ont par ailleurs tendance à être plus élevées au quatrième trimestre, puisque c’est la période de l’année où la Société prépare la saison de radiodiffusion automnale et finalise les projets à livrer avant la fin de l’exercice. La hausse des dépenses au premier trimestre de 2014-2015 est surtout due aux dépenses engagées pour la couverture de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014 et la mise en œuvre des initiatives de restructuration, dans le cadre de notre nouveau plan stratégique, Un espace pour nous tous. Les dépenses comparativement plus élevées comptabilisées aux troisième et quatrième trimestres de l’exercice précédent s’expliquent essentiellement par les coûts de programmation supplémentaires engendrés par la couverture des Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi 2014, et par l’émission Hockey Night in Canada.

Le financement public est comptabilisé dans le résultat de la Société en fonction des dépenses nettes budgétées pour le trimestre. Les budgets mensuels et trimestriels sont établis en s’appuyant sur le budget annuel approuvé par le Conseil d’administration au début de chaque exercice, et reflètent le crédit parlementaire attendu pour l’exercice ainsi que les fluctuations saisonnières des dépenses et des revenus autogénérés.

D’autres facteurs peuvent avoir une incidence sur le résultat net d’un trimestre à l’autre, notamment les gains ou les pertes de change, les fluctuations de la juste valeur des instruments financiers dérivés ainsi que la dépréciation et la vente d’actifs. Le cas échéant, ces variations sont comptabilisées en éléments hors exploitation. Comme le montre le tableau en début de section, la Société a comptabilisé des gains et des pertes hors exploitation plus élevés en 2014-2015 qu’en 2013-2014 en raison du gain de 33,5 millions de dollars provenant de la vente d’une partie de notre participation dans SiriusXM.